Le thon et les thonidés, comme d'autres espèces hautement migratoires, figurent depuis quelques années en bonne place sur la liste des priorités du gouvernement du Bangladesh, surtout après la démarcation des frontières maritimes avec les voisins, qui a permis aux pêcheurs bangladais d'accéder à la zone située au-delà de la juridiction nationale (ZJN) en haute mer. Mais il n'est pas encore possible de saisir cette opportunité en exploitant le thon et les thonidés de la haute mer élargie en raison de la phase de démarrage de cette industrie de la pêche. En même temps, l'étude du thon et des thonidés des eaux marines du Bangladesh est l'un des domaines les moins étudiés au monde, bien qu'il possède un fort potentiel. Une attention appropriée est nécessaire dans tous les aspects de l'exploitation, de la manipulation et de la transformation, de l'exportation et de la commercialisation, ainsi que dans les stratégies de gestion biologique et institutionnelle. C'est pourquoi un projet pilote a été lancé pour exploiter le thon et les thonidés des eaux marines du Bangladesh et des zones situées au-delà des limites de la juridiction nationale en haute mer. Fondamentalement, il n'y a pas de pêche au thon spécifique au Bangladesh. Les thons sont capturés par des chalutiers industriels, ainsi que par des filets maillants artisanaux et mécanisés. Les statistiques montrent que le thon néritique représente environ 3,17% (3661,168 t) et le maquereau 4,68% (5399,176 t) des captures industrielles pour l'année 2019-20, le secteur industriel ne représentant que 17,19% du total des captures marines. À l'heure actuelle, il n'existe pas de données de capture et d'effort de pêche pour le thon et les thonidés du secteur artisanal, mais ce secteur contribue à 82,81 % du total des captures marines. Actuellement, le système terrestre de données de capture et d'effort pour le secteur artisanal est développé par notre projet de pêche côtière et marine durable et nous espérons que dans quelques années nous serons en mesure de fournir les données sur le thon et les thonidés (maquereau et istiophoridés) de notre secteur artisanal. Ce rapport tente donc d'articuler, dans un cadre conforme au format de la commission, les principales caractéristiques de la pêche marine au Bangladesh. En outre, il n'y a pas eu de rapport sur les interactions des oiseaux marins avec la pêche industrielle et artisanale pendant la période de déclaration. De même, il n'y a pas eu de rapport sur la mortalité des tortues de mer, des mammifères marins et des requins-baleines, qui sont protégés par les règles et réglementations existantes.